Al Qarra - Kidal, dans le Nord du Mali. Comme partout dans le pays, ici, on se prépare à l’élection présidentielle. Mais l’organisation a pris du retard. En cause : le retour tardif de l’administration.
Depuis quelques semaines, les fonctionnaires reviennent peu à peu dans la ville, après plusieurs mois d’absence. Jusqu’à l’adoption d’un accord en juin, Kidal était contrôlée par des groupes rebelles. L’administration et l’armée malienne n’y avait pas accès.
Conséquence : à moins de deux semaines de l’échéance, seuls 20% des électeurs ont reçu leurs cartes de vote, contre 68% au niveau national.
Pour autant, les candidats ne comptent pas faire l’impasse sur les quelques 35 000 votants de Kidal. Premier d’entre eux à s’être rendu sur place : Ibrahim Boubakar Keita, ancien Premier ministre du Mali. Lundi, le candidat a rencontré les dirigeants des communautés religieuse et touareg lundi.
