La victoire contre Valenciennes n’aurait-elle été qu’un feu de paille ? L’OM dimanche soir en tout cas est retombé dans quelques uns de ses travers les plus fréquents de cette saison.
Malgré deux buts marqués, les hommes d’Anigo ont du partager les points. D’autant plus dommage que la soirée leur était particulièrement favorable, et la défaite de Lille leur permettait de revenir à 3 points du podium. Mais de grosses fautes en défense et en particulier sur les coups de pieds arrêtés ont permis à Toulouse de repartir du Vélodrome avec un point.
A la sortie des vestiaires, André Pierre Gignac essayait oscillait entre dépit et colère :
« C’est une grosse déception, indiquait l’attaquant marseillais auteur d’une passe décisive sur Valbuena, parce que quand tu gagnes à la mi temps et qu’à chaque fois tu te fais rattraper par un coup de pied arrêté. C’est lassant ! Il va falloir travailler ça parce qu’à force, ça commence à devenir énervant ».
Et même s’il évoque un manque d’agressivité, « Dédé » ne met pas en cause l’investissement de ses coéquipiers : « Ce soir on a fait des efforts, on a été conquérants et après on a été mis en difficulté par leur 3-5-2, on sait que c’est une équipe chiante à jouer ».
L’autre raison de sa colère c’est de sentir que le Vélodrome ne fait plus peur aux adversaires de l’OM : « les gens viennent, ils disent on va prendre des points au Vélodrome et ça aussi, ça commence à m’énerver ».
Pour tempérer son propos, Gignac essaie de regarder au delà de ce match nul : « j’avais dit la semaine dernière qu’il nous fallait au moins sept points sur neuf. On est encore dans les temps, il va falloir prendre les trois points face à Bastia ».
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