Réouverture des frontières terrestre et aérienne depuis vendredi 12h, remise en liberté du président du régime de transition et de deux de ses ministres : le nouvel homme fort du Burkina Faso, le général Diendéré, veut jouer la normalisation, deux jours après le coup d’Etat qui l’a conduit à prendre les rênes du pays.
L’ancien chef d‘état-major particulier de Blaise Compaoré, renversé en octobre 2014, s’est emparé du pouvoir à moins d’un mois des élections présidentielle et législatives du 11 octobre, censées mettre fin à la période de transition.
Propos classique de putschiste, il assure “ne pas avoir l’intention de s‘éterniser”. Il maintient toutefois en résidence surveillée un rival politique majeur, le Premier ministre Isaac Zida.