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Après l’Assemblée, le Sénat veut lui aussi bannir la fessée

2019-03-06 17 Dailymotion

On peut élever les enfants sans les frapper ni les humilier. C’est le message qu’a voulu faire passer le Sénat en adoptant ce mercredi 6 mars, en première lecture, une proposition de loi visant à « lutter contre les violences éducatives ordinaires ».
Les sénateurs ne sont pas pour la fessée. La chambre haute du Parlement a adopté, ce mercredi, en première lecture, une proposition de loi visant à « lutter contre les violences éducatives ordinaires ». Le texte porté par l’ex-ministre socialiste des Familles Laurence Rossignol, amendé par la commission des Lois, affirme que « l’autorité parentale s’exerce sans violence physique ou psychologique ». Une rédaction identique à celle de l’article premier d’un texte MoDem adopté fin novembre par l’Assemblée nationale en première lecture.

Selon la Fondation pour l’Enfance, 85 % des parents français ont recours à des violences dites éducatives. Un oxymore, selon Laurence Rossignol. « On ne peut pas lutter contre la violence dans la société tout en la tolérant dans la famille », a-t-elle affirmé. Le texte ne fait pas « la promotion d’un laxisme éducatif », a-t-elle également déclaré, mais « l’autorité parentale n’a pas besoin de droit de correction pour s’exercer ».