La France va interdire les animaux sauvages dans les cirques itinérants, au nom de leur bien-être. En France, ils sont 700, dont 500 fauves. Que vont-ils devenir ? Cette loi va-t-elle signer la fin du monde du cirque ? Il traverse en tous cas la plus grande crise de son histoire.
"Géno-cirque" ?"Ce qu’il va se passer pour moi c’est un génocide. Nous, on parle de 'géno-cirque'. Nos animaux vont mourir mais aussi toute une profession" s'insurge William Kervich, directeur du Cirque Royal, dont la famille souffre déjà de l'annulation des spectacles depuis bientôt un an, à cause de la pandémie de Covid-19.Dans son cirque, les animaux sauvages sont nombreux : lions, tigre blanc, hippopotame, chameaux, wallabies ou encore perroquets. "Nos animaux on les aime, et surtout nos animaux nous aiment. Ils sont proches de l’homme et ne souffrent d'aucune forme d’enfermement. On ne peut pas les relâcher dans la nature, c’est impossible", affirme William Kervich. La profession a manifesté sa colère dans la capitale, fin janvier. "Je pense que c’est une vraie chasse aux sorcières, c’est plus facile de tuer le monde du cirque que de s’attaquer à la corrida par exemple", conclut-il.Une retraite cinq étoiles Alors ces animaux, où vont-ils aller ? Chez Patrick Violas, à la tête du zoo refuge de la Tanière, près de Chartres, des animaux de tous les horizons sont recueillis. "Les animaux qui arrivent ici sont des animaux saisis pour la grande majorité, des animaux en retraite de cirque, ou que les particuliers abandonnent. Nous avons aussi des animaux issus de laboratoires, des primates en majorité", ex... Lire la suite sur notre site web.
Visitez notre site :
http://www.france24.com
Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24
Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#