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Un témoignage bouleversant sur la fin de vie choisie
Thomas Misraschi, journaliste de TF1, a révélé lors d'une interview sur France 5 sa décision de planifier sa propre mort. À l'âge de 52 ans, en pleine forme physique, il refuse de vieillir et de devenir dépendant des autres. C'est après le décès d'une amie proche, âgée de 77 ans, qu'il a pris cette décision réfléchie. Son livre, intitulé Le dernier soir et publié chez Grasset, lui est entièrement dédié et aborde la question de la mort dans la dignité et de la légalisation de l'euthanasie en France.
Une volonté de vivre dignement, jusqu'au bout
Lors de son entrevue, Thomas Misraschi exprime clairement sa volonté de ne pas vivre les conséquences de la vieillesse et de la dépendance. Il refuse d'être placé en EHPAD ou de subir des pertes de mémoire. Il souhaite vivre le plus dignement possible aussi longtemps que possible. Il reconnaît que 75 ans est jeune, mais il ne veut pas affronter ce qui vient ensuite. Il fait part de sa préoccupation pour sa petite-fille, à qui il devra expliquer sa décision lorsqu'elle sera adulte.
Un exemple poignant : le suicide d'une amie proche
L'amie en question, Jacqueline Jencquel, est une figure publique connue pour son combat en faveur du droit de mourir dans la dignité. Dans une interview marquante diffusée sur Konbini, elle avait déclaré qu'elle se suiciderait pour ne pas peser sur sa famille et ne pas subir l'infantilisation en maison de retraite. Ayant repoussé son geste pour profiter de la naissance de son dernier petit-fils, Jacqueline Jencquel a choisi de mettre fin à ses jours à son domicile à l'âge de 78 ans. Son expérience et son choix ont été publiés dans le livre Terminer en beauté, paru chez les éditions Favre en 2020.
Des témoignages qui interrogent sur la fin de vie
Ces témoignages poignants de Thomas Misraschi et de Jacqueline Jencquel soulèvent des questions importantes sur la fin de vie choisie. Ils mettent en lumière la nécessité d'un débat sur la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté en France, en tenant compte des conditions pour garantir la dignité des personnes concernées. La réflexion sur ce sujet délicat s'impose, afin de permettre à chacun de décider de sa propre fin de vie dans des conditions humaines et respectueuses.
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