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Mercredi 25 Mars 2009 - Article Sud-Ouest
BORDEAUX. Myriam Eckert a déposé plainte dimanche. Elle affirme avoir été victime de violences de la part des CRS lors de l'expulsion du squat de la rue Saint-Genès
Elle porte plainte pour des violences policières
Myriam Eckert ne comprend pas la violence dont elle a fait l'objet. Selon elle, il n'y a pas eu de provocation de la part des manifestants.
La lèvre éclatée a nécessité sept points de suture. Les deux yeux s'ornent chacun d'un énorme coquard. Si les hématomes sur le nez et sur le front commencent à se résorber, les traces de coups restent encore visibles. Pas de fractures, pas de traumatisme crânien, mais tous les stigmates d'un matraquage en règle.
C'était jeudi dernier, à Bordeaux. En fin d'après-midi, une trentaine de militants se rassemblent devant le 147 de la rue Saint-Genès, un immeuble inoccupé, propriété de la ville, « réquisitionné » trois jours plus tôt au nom du « droit au logement
Ils viennent soutenir la douzaine de squatteurs qui occupent les lieux et que la police s'apprête à expulser.
Pami eux, Myriam Eckert, connue dans les milieux alternatifs bordelais comme chanteuse du groupe O.P.A et membre du collectif « culturel et citoyen » Hacktivismes.
lien du site de OPA
http://www.myspace.com/orchestrepoetique