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Au lycée, les compétences des élèves en mathématiques sont préoccupantes. Pour remédier à cela, un simulateur de vol a été introduit afin de raviver l'intérêt des jeunes pour cette discipline !
## Un constat alarmant sur le niveau des mathématiques
Les performances en mathématiques au lycée sont jugées insuffisantes, et la proportion de filles choisissant cette matière ne cesse de diminuer. C'est ce qu'a affirmé Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation. En 2021, 56 % des filles avaient opté pour l'option mathématiques en classe de première, mais ce chiffre est tombé à seulement 26 % en terminale.
Pour renforcer l'attractivité des maths auprès des lycéens, une nouvelle approche a été proposée, incluant l'établissement d'un club de math à destination des collégiens pour la rentrée prochaine. Cependant, cette initiative suscite des réserves, notamment de la part de Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, qui souligne le risque d'un faible engagement des filles malgré un système d'inscription volontaire.
## Un simulateur de vol innovant pour captiver les élèves
Dans le but de rendre les mathématiques plus engageantes, l'État a mis en place un simulateur de vol qui vise à susciter l'enthousiasme des élèves du lycée pour cette matière ! En utilisant cet outil, les élèves sont aux commandes d'un simulateur dont l'objectif est de secourir un équipage, un concept connu sous le nom de "Newtown room".
Lhoussine Souiri, enseignant au collège Frédéric Chopin de Melun, souligne que cet espace d'apprentissage innovant remplace les méthodes plus traditionnelles basées uniquement sur le tableau.
## Vers une meilleure compréhension des sciences
Jean-Michel Capron, pilote instructeur et membre de la fédération Léo Lagrange, s'exprime avec fierté concernant ce projet. Il explique que des compétences mathématiques telles que le calcul des vents et des facteurs de charge sont inhérentes à cette expérience, qui permet aux élèves de découvrir le domaine aéronautique.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une initiative totalement nouvelle, puisque ce type de simulation a été implanté en Norvège dans les années 2000, le concept s'est avéré efficace, notamment dans les pays européens, dont la France, qui lutte contre des inégalités scolaires et un désintérêt pour les sciences. Sébastien Delanoy, également de la fédération Léo Lagrange, conclut sur l'importance de faire découvrir aux jeunes les carrières scientifiques à travers des approches pratiques.
La question demeure : cette nouvelle initiative saura-t-elle porter ses fruits ?
