Les pompiers ont connu une accalmie des conditions venteuses ces derniers jours. Cependant, il est prévu que les rafales se renforcent à nouveau lors de ce week-end.
## Une catastrophe grandissante
La situation devient de plus en plus désastreuse. Depuis cinq jours, les incendies à Los Angeles ont causé la mort d’au moins 16 personnes et continuent de se propager, touchant des zones qui étaient jusque-là épargnées. Lors de la journée du samedi 11 janvier, malgré le répit apporté par le calme des vents, la menace reste toujours très présente.
## Des efforts sous tension
Malgré l’engagement de milliers de pompiers mobilisés, le "Palisades Fire" a progressé vers le nord-ouest de Los Angeles. Ce feu menace non seulement la densément peuplée vallée de San Fernando, mais également le musée Getty, qui abrite des œuvres d'une valeur inestimable.
Anthony Marrone, chef des pompiers du comté, a mis en garde contre le fait que ces vents, associés à un air sec et à une végétation aride, maintiendront les risques d’incendie à un niveau critique dans le comté de Los Angeles. Face à une recrudescence des pillages dans les zones sinistrées ou en cours d’évacuation, un couvre-feu strict a été instauré entre 18 heures et 6 heures du matin depuis vendredi dans les secteurs les plus touchés, comme Pacific Palisades et Altadena.
## Des vents dévastateurs
Les rafales chaudes et sèches de Santa Ana, qui alimentent ces incendies, sont une occurrence classique lors des automnes et hivers californiens. Toutefois, cette fois-ci, leur intensité n’avait pas été observée depuis 2011, avec des pointes atteignant jusqu'à 160 km/h. Cette force a permis aux braises de se propager rapidement, dépassant parfois plusieurs kilomètres.
Ce scénario d'horreur est une répercussion inquiétante pour les pompiers, alors que la Californie a récemment connu deux années d’abondantes pluies qui avaient favorisé une végétation luxuriante, maintenant desséchée après un manque d’humidité pendant huit mois. Les scientifiques alertent régulièrement sur le fait que le changement climatique intensifie la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes.