À l’issue de l’interpellation du preneur d’otage, le préfet Pascal Courtade et la vice-procureure Charlène Mahot ont tenu une conférence de presse, vers 22 h. Sur cette opération, « 65 gendarmes ont été engagés dont trente gendarmes du GIGN arrivés sur place vers 20 h », a indiqué le préfet. « Ont également été engagés une quinzaine de sapeurs-pompiers et de médecins du Smur. Les otages ont été pris en charge par les médecins du Smur. »
La procureure a précisé de son côté que le preneur d’otage avait été placé en garde à vue et qu’une enquête préliminaire pour « des faits d’enlèvement et séquestration, ainsi que pour des violences avec armes, est ouverte ». D’après nos informations, le preneur d’otage était recherché par la justice, faisant l’objet d’un mandat d’amené et inscrit au Fijais (le fichier des auteurs d’infractions sexuelles).
Concernant l’autre événement de la soirée, un refus d’obtempérer ayant eu lieu vers 18 h 40 au niveau d’un des barrages de gendarmerie, le préfet insiste : « Cela n’avait aucun rapport avec la prise d’otages en cours ». Charlène Mahot a, à ce sujet, ouvert deux enquêtes : une concernant le refus d’obtempérer, et l’autre concernant l’usage des armes par les gendarmes. L’ensemble des protagonistes seront entendus.
Reportage : Orianne Roger, Sandra Roger, Aurélie Guillemot & Mattéo Clochard