La polémique enfle depuis que le député LFI Raphaël Arnault a annoncé sa participation ce mercredi à l'Assemblée Nationale, à une table ronde contre l'islamophobie avec plusieurs associations. Seulement, parmi elles se trouve le CCIE , un collectif qui serait la reconstitution du CCIF dissous en décembre 2020 pour «propagande islamiste». En effet, cette association belge est soupçonnée de vouloir poursuivre depuis Bruxelles les activités du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF).
Cette information a suscité de vives réactions sur le plateau de "Morandini Live" en direct sur Cnews ce matin, et le ton est rapidement monté.
Tout a commencé lorsque le journaliste de Frontières Garen Shnorhokian a déclaré: "Je rappelle que le CCIF criait "Allah Akbar" en 2019 dans les rues de Paris avec les députés de La France Insoumise."
Avant d'être interrompu par Rachida Kaaout, élue Renaissance à la mairie d'Ivry-sur-Seine: "Oui, enfin "Allah Akbar" ça veut dire "Dieu est grand". Ce n'est pas un appel au meurtre!"
Et Garen Shnorhokian de surenchérir: "Mais qui utilise "Allah Akbar" en général? Ca ne serait pas les terroristes, à chaque fois avant de commettre en attentat?"
Et Rachida Kaaout de répondre: "Par les musulmans, dans chacune de leur prière, comme les juifs, ou les chrétiens disent "Notre père qui est au cieux"".
Avant que Jean-Marc Morandini précise à son tour: "Je précise que "Notre père qui est aux cieux", on ne le crie pas dans la rue...Et en général, quand un terroriste islamiste fait un attentat, il le fait au nom de "Allah Akbar" en le criant"
Rachida Kaaout a alors poursuivi: "Mais non! Moi, je suis musulmane, je peux être à table avec mes amis et dire "Allah Akbar". Ca fait de moi pour autant une terroriste !?"
Et Jean-Marc Morandini de préciser: "Oui, les musulmans qui disent "Allah Akbar" ne sont pas tous des terroristes, bien évidemment. Mais tous les terroristes disent tous quasiment "Allah Akbar"."