D’un côté, la nature. Elle met des millions d’années à faire remonter à la surface un diamant. Son extraction est coûteuse et cause des dommages durables à l’environnement. De l’autre, l’homme, capable de le produire en laboratoire, en quelques semaines, à moindre coût avec des conséquences environnementales réduites. Et il ne faut pas parler de pâles copies. Les diamants synthétiques ont la même structure carbonée que les diamants naturels et sont indiscernables de ces derniers à l’œil nu, même pour les spécialistes. Créée en 1954 par la société américaine General Electric, la production de diamants de synthèse a d’abord été destinée à un usage industriel, avant de véritablement décoller à partir des années 2010, portée par les avancées technologiques. [...]