Depuis 2013, la Turquie n’avait pas connu un mouvement d’opposition d’une telle ampleur. Depuis l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant au président Erdogan, les manifestations se multiplient à travers le pays pour demander sa libération. Plus de 1 130 personnes ont été interpellées par les autorités, qui ont interdit tout rassemblement dans les trois plus grandes villes du pays jusqu’au mercredi 26 mars. L’accès à la métropole est aussi restreint pour éviter à des personnes extérieures de rejoindre ces manifestations.