La place d'armes du commandement de la Légion étrangère, à Aubagne, n'avait jamais vu de président de la République, pour commémorer l'anniversaire de la bataille de Camerone (https://www.laprovence.com/article/region/5563750053614614/quest-ce-que-camerone-la-bataille-quemmanuel-macron-va-venir-commemorer-a-aubagne-mercredi). Jusqu'à ce mercredi 30 avril. Emmanuel Macron est venu commémorer ce combat (https://www.laprovence.com/article/politique/7504663073015814/a-aubagne-le-message-politique-de-macron-a-la-legion-etrangere) qui, en 1863, au Mexique, a vu 62 soldats de la Légion lutter contre 2 000 fantassins mexicains, jusqu'à la dernière munition, et le dernier souffle pour moitié d'entre eux.
Durant plus de deux heures, des centaines de spectateurs ont assisté à cette cérémonie, massées dans des tribunes autour de la place d'armes, tandis que plusieurs régiments honoraient leurs drapeaux où figurent plusieurs hauts faits de la Légion, dont la bataille de Camerone.Et puis, l'orchestre s'est tu. Durant de longues minutes, rien n'a brisé le silence solennel des troupes. Si ce n'est, vers 10h30, les sirènes hurlantes du convoi présidentiel, approchant du quartier Viénot. Quelques minutes plus tôt, Renaud Muselier (https://www.laprovence.com/article/politique/1225273217391214/a-courthezon-le-president-de-la-region-renaud-muselier-preche-pour-sa-methode-pour-gagner-il-faut-additionner), Martine Vassal, Benoît Payan ou encore Franck Allisio avaient pris place sur la tribune officielle.
