Chacun sa technique. Parmi le nombreux public présent ce matin, il y avait ceux qui étaient arrivés très en avance, comme Danielle et ses copines. Les enfants de ceux-là avaient même réussi à obtenir un petit drapeau provençal (https://www.laprovence.com/article/edition-arles/3078387/lhistoire-du-drapeau-de-la-provence-par-remi-venture.html) à agiter au passage des groupes folkloriques et des animaux. Et puis d’autres ont débarqué dans le centre-ville à la dernière minute, s’installant parfois devant les premiers, par conséquent un peu ronchons. D’autant plus que le spectacle s’est fait attendre, sur les cours ce matin."Ça aussi, c’est la tradition. Dites-le dans votre article qu’il y a eu du retard", lançait en riant Danielle.
C’est que ce n’est sûrement pas une mince affaire de faire défiler, de manière synchronisée ou presque, près d’une dizaine de groupes folkloriques, musiciens, danseurs ou simples habitants et membres d’associations costumés à la mode provençale, des attelages, des ânes, des groupes d’enfants, sans oublier, bien évidemment, les vedettes de la fête : les 1 200 moutons chargés de faire revivre, le temps d’une matinée, l’époque de la transhumance (https://www.laprovence.com/article/region/1094662149059315/apres-la-grande-%3ChighlightSearchTerm%3Etranshumance%3C/highlightSearchTerm%3E-a-marquer-dune-pierre-blanche-place-au-grand-aioli-a-salon-de-provence) à pied.
