Le FC Martigues n'a plus le choix : il doit ramener quelque chose de son déplacement chez le leader lorientais et espérer que Clermont fasse moins bien à Rodez pour récupérer la place de barragiste. Sinon, le club sang et or sera relégué en National.
Il paraît bien loin, ce Martigues - Lorient de la 1re journée dans un stade Vélodrome quasiment vide, ces retrouvailles entre la Venise provençale et le monde professionnel quitté 22 ans plus tôt, au cœur d'une soirée d'été où Bamba Dieng avait été le seul buteur du match, c'est dire. C'était il y a 264 jours, presque neuf mois, mais cela paraît tellement plus tant la saison du FCM a été rocambolesque, farfelue, abracadabrantesque, bref, n'en jetez plus. Il y aura eu des rebondissements en pagaille, trois stades différents, autant d'entraîneurs (même si Ibrahim Rachidi n'a fait qu'un intérim de quatre petits matches), un peu plus de bas que de hauts, et après toutes ces péripéties, une issue encore incertaine à 90 minutes de la fin du chemin.
"Il faudra avoir les nerfs bien accrochés"
À l'orée du dernier match de la saison, Martigues peut encore espérer ne pas redescendre en National en accrochant les barrages, mais le promu n'a plus son destin en mains. Ce soir (17h), sur le terrain du leader lorientais, il faudra faire faire mieux que Clermont en déplacement à Rodez, parce que la différence de buts est trop défavorable aux Provençaux pour terminer à égalité de points. Une défaite replongerait donc à coup sûr le FCM en National (sauf s'il perd 1-0 et que Clermont s'incline 9-0, ce qui n'est quand même pas gagné), un nul pourrait suffire (si Clermont perd), mais même une victoire n'est pas forcément synonyme de 16e place (si Clermont s'impose aussi)... "On devra suivre minute par minute ce qu'il va se passer à Rodez, mais eux feront pareil, ce sera particulier, admet Hakim Malek. Il va falloir avoir les nerfs bien accrochés."
