Surprise Me!

"On va en Ligue des champions pour montrer qui est l'OM", les ambitions des supporters

2025-05-11 32 Dailymotion

Quand Mason Greenwood ou Adrien Rabiot ont posé le pied à Marseille l'été dernier, leur comité d'accueil en fusion voyait en eux des leaders capables de ramener l'OM en Ligue des champions. Neuf mois plus tard, les mêmes centaines de supporters ont à nouveau embrasé le parvis de l'aviation générale de l'aéroport Marseille Provence, à l'arrivée des deux joueurs et de l'ensemble de leurs coéquipiers, qui revenaient du Havre, leur mission accomplie.
Ils n'avaient pas pu faire le déplacement en Normandie, ils ont donc vibré devant les postes de télévision de Marseille et de ses alentours pendant que l'OM arrachait officiellement son billet pour la Ligue des champions dans les dernières minutes. Et s'étaient ensuite donnés rendez-vous à l'aéroport sur Twitter. "On est là pour remercier nos joueurs et montrer que Marseille est unique en France", détaille Nabil, un habitué des arrivées de déplacement, mercato et de La Commanderie la semaine.
Il fallait bien être "unique", en effet, pour patienter près de trois longues heures pour certains, guettant les sites de tracking des avions du monde entier et les tweets de proclamés insiders. "Ils ont décollé, ils ont du retard", confirme une maman, protégeant son fils d'un éventuel mouvement de folie, ou de foule.  "Mon fiston vient tout le temps à l'aéroport, avec ma fille, ce soir il ont réussi à me traîner. C'était obligé ce soir…", plaisante Luc, maillot de 1999 sur le dos.
À 3h40 du matin, quelques passages de la musique de la Ligue des champions et du tube Wesh Alors de Jul plus tard, les joueurs, emmenés par le capitaine Leonardo Balerdi se sont enfin avancés vers la foule, bondissant au son des "Qui saute pas n'est pas Marseillais".
Durant de longues minutes, les Olympiens ont profité de l'ambiance, sauté, chanté, immortalisé ces scènes de joie avec leurs smartphones… Bilal Nadir rejouait le capo pour lancer un  "Aux armes" et craquait un fumigène qu'il tendait à Roberto De Zerbi. Pendant ce temps, Mason Greenwood prenait un enfant chanceux dans ses bras, au milieu de toutes ses idoles. Ces dernières profitaient, tour à tour, de leur moment de gloire, y compris ceux qui ont déçu une grande partie de la saison. "Cornelius, Cornelis", hurle un supporter au Canadien, à quelques mètres de lui.