Lundi matin, l’OM a inauguré, au sein de la tribune Jean-Bouin, l’Espace Furiani 1992, afin de se souvenir et de se recueillir en pensant à toutes les victimes de ce drame. Un devoir de mémoire nécessaire selon Pablo Longoria, à l’origine de cette initiative.
Les chants des minots résonnent aux abords d’un Vélodrome désert et plongé dans le silence, à des années-lumière de l’ambiance volcanique qui s’annonce samedi où la venue de Rennes va permettre de célébrer avec faste la qualification en Ligue des champions obtenue au Havre (https://www.laprovence.com/article/om/1081818568867915/le-havre-om-1-3-un-havre-de-bonheur-pour-lom). Lundi matin, l’enceinte du boulevard Michelet a vécu un moment plus solennel, partie intégrante de l’histoire de l’OM et, plus largement, du football français : la commémoration de la tragédie de Furiani survenue le 5 mai 1992, juste avant le coup d’envoi de la demi-finale de coupe de France entre le Sporting Club de Bastia et l’OM (https://www.laprovence.com/article/campa-corsu/6542237/furiani-trente-ans-apres-brisez-le-silence.html). L’effondrement de la tribune nord du stade Armand-Cesari a provoqué la mort de 19 personnes, fait 2357 blessés et traumatisé tous ceux qui ont vécu de près ou de loin cette catastrophe.