Surprise Me!

🎨 KOCOLOLIAU DONNE UNE ŒUVRE À CHAQUE ÉTAGE, EN DIFFÉRENTS NUMÉROS, DES MURS QUI RÊVENT, LE BÉTON PEINT DU BAS AU SOMMET, L'ART EN FAÇADE QUI GRIMPE LES HAUTEURS

2025-05-12 6 Dailymotion

KOCOLOLIAU ne peint pas un mur.
Il réveille tout un quartier.

Dans la proximité,
chaque bâtiment s’éveille.
Chaque façade devient une histoire.
Chaque étage, un fragment d’humanité.

⬇️
En bas, la légèreté.
Des rires portés par les couloirs,
Des gestes simples,
Des pas oubliés dans les escaliers,
L’insouciance fixée à même le béton.

⬆️
Un étage plus haut, la tendresse.
Les murs savent tout.
Les baisers volés dans les paliers,
Les espoirs, les attentes,
Les regards qu’on n’ose pas croiser.

⬆️
Puis monte le désir.
Scènes d’ombres et de corps,
L’intime éclate, s’assume, brûle.
Les murs rougissent,
Mais ne détournent jamais le regard.

⬆️
Le drame.
Une voix qui se brise.
Une porte forcée.
Un acte qu’on ne peut plus effacer.
Le mur l’a vu. Il le porte. Il le dit.

⬆️
La justice s’inscrit dans la peinture.
Des silhouettes floues.
Certains coupables saisis.
D’autres encore là,
Silencieux derrière les rideaux d’un appartement.
Les murs témoignent.

⬆️
Tout en haut, le vertige.
La mémoire, le doute,
Les rêves suspendus entre ciel et béton.
On ne sait plus ce qui est réel ou peint.

Et dans toute la proximité,
dans chaque immeuble alentour,
dans chaque façade croisée au détour d’une rue,
quelque chose parle.
Quelque chose vit.

MĂŞme ceux qui ne sont pas venus vous voir.
MĂŞme ceux qui passent sans savoir.
Leurs yeux s’arrêtent.
Et à travers l’art,
ils vous rencontrent.

Ce n’est plus juste un quartier.
C’est un poème urbain,
Un rĂŞve collectif
gravé dans les murs.

Les murs rĂŞvent.
Les murs parlent.
Et dans la proximité, ils vous donnent une voix.