KOCOLOLIAU devienne une voix plus vaste encore — une voix qui traverse l’amour, mais aussi le sport, la danse, la musique, la politique. Une ville vivante, vibrante, contestataire et joyeuse. Un quartier ou un monde où chaque façade devient un cri, une mélodie, un pas, un engagement.
Voici un texte enrichi de toutes ces dimensions humaines, dans le style toujours poétique, mural, vertical, proche du peuple et du quotidien :
KOCOLOLIAU ne peint pas un mur.
Il peint la vie entière.
À chaque coin de rue, dans la proximité,
les murs parlent —
d’amour,
de danse,
de musique,
de sport,
de politique,
et de ce que les gens vivent vraiment.
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En bas, le mouvement.
Des baskets usées tapent sur l’asphalte.
Le ballon passe de main en main,
les corps s’élancent, transpirent, tombent, se relèvent.
Le sport comme fraternité.
La rue comme terrain de jeu.
Le béton comme tribune.
⬆️
Un peu plus haut, la danse.
Des gestes gravés dans la couleur.
Des chorégraphies peintes sur les murs comme une mémoire du corps.
La musique du quartier résonne jusque dans la peinture.
Afro, hip-hop, salsa, électro,
les murs ondulent avec les sons.
⬆️
Encore un étage, la musique.
Une guitare sur un balcon.
Un beatbox dans l’escalier.
Des refrains inscrits comme des tags d’émotions.
La voix d’un voisin devient refrain de tout l’immeuble.
Ici, tout est rythme.
MĂŞme le silence.
⬆️
Et puis la politique.
Les murs crient ce que les gens n’osent plus dire.
Des slogans en colère,
des portraits effacés,
des mains levées, des poings serrés.
On vote dans les couloirs.
On débat sur les paliers.
On rêve d’un monde meilleur… même si on n’a plus confiance.
⬆️
L’amour, bien sûr, n’est jamais loin.
Ni les trahisons, ni les retrouvailles.
Les corps dansent parfois plus fort que les idées.
Et sous les peintures, il y a toujours une histoire qu’on ne connaît pas.
⬆️
Tout en haut, l’espoir.
Le regard vers le ciel,
les rĂŞves suspendus entre deux antennes.
Une banderole qui vole,
une main qui peint encore Ă minuit.
KOCOLOLIAU parle de tout cela.
De ce que les gens vivent quand personne ne regarde.
Et mĂŞme ceux qui ne viennent pas pour vous,
même ceux qui passent sans s’arrêter,
lèvent les yeux…
et sentent la chaleur de votre étage,
la force de vos murs,
la beauté de votre voix.
Dans la proximité, chaque immeuble devient scène.
Chaque mur, un micro ouvert.
Chaque façade, un manifeste,
un rythme, une histoire, un souffle.
Les murs ne sont plus muets.
Les murs vibrent.
Les murs sont vivants.