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À l’appel du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, les agriculteurs prévoient de se mobiliser lundi devant l’Assemblée nationale

2025-05-23 716 Dailymotion

À l’appel du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, les agriculteurs prévoient de se mobiliser lundi devant l’Assemblée nationale, où la proposition de loi sera discutée dès le début de la semaine prochaine, avant un vote prévu le 3 juin prochain. Pour les responsables syndicaux, « C’est obligé qu’ils prennent en compte la manifestation. Il faut que cette loi passe telle qu’elle a été proposée par le sénateur Duplomb. Sinon, ça va être la révolution du monde agricole. »

Depuis jeudi, début de la manifestation devant la préfecture, près de 200 exploitants agricoles venus de tout le territoire ont manifesté pour protester contre le « détricotage » de la proposition de loi (PPL) Duplomb, examinée dès la semaine prochaine à l’Assemblée nationale.

À partir du lundi 26 mai 2025, les agriculteurs comptent donc se mobiliser de nouveau à l’appel de deux syndicats agricoles, la FNSEA et les Jeunes Agricultures (JA). Ils prévoient notamment des blocages sur les routes autour de Paris. La raison de leur colère : l’examen de la loi « Duplomb », « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », à l’Assemblée nationale lundi, après son adoption par le Sénat.

Cette loi, portée par le sénateur républicain Laurent Duplomb, est censée répondre aux attentes des agriculteurs après leurs mobilisations de l’an dernier.

Près de 3.500 amendements ont été déposés. Des modifications contestées par la FNSEA et les JA. « Le texte modifié ajoute de nouvelles contraintes et complexifie davantage le quotidien des agriculteurs », explique la FNSEA et les JA dans un communiqué commun.

« Le gouvernement soutient ce texte », a affirmé vendredi Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, sur Europe 1 - CNews, pour rassurer les agriculteurs. Un texte « utile », qui tente de « répondre aux freins qui pèsent sur les agriculteurs », a assuré la ministre, qui a fustigé aux amendements des députés, « une obstruction » qui n’est « pas acceptable.