Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a ouvert le bal mardi matin, au lendemain des premières condamnations à Paris, estimant qu'elles n'étaient «plus à la hauteur», et a proposé de «faire évoluer radicalement la loi» en supprimant notamment les aménagements de peine obligatoires et le sursis. Thomas Bonnet réagit sur ce point et le compare avec la période des gilets jaunes. Pour le journaliste, «les sanctions réservées aux gilets jaunes étaient extrêmement sévères» à l’époque.