L’ambiance au sein de la majorité, que l’on sait tendue, a-t-elle découragé le maire ? Patrick de Carolis répond par la négative. "Deux conseillers ont démissionné au cours du mandat, et j’en ai écarté deux autres. Ça fait quatre personnes sur 36. C’est une situation assez normale dans la vie d’un groupe". Selon lui, l’essentiel a toujours été de parvenir à un accord sur les points principaux. "Dans une famille, les repas ne sont pas toujours calmes, mais c’est une famille".
Alors quand on évoque les conflits entre son premier et sa deuxième adjointe, le maire assure qu’ils n’ont pas perturbé les travaux du conseil municipal. À propos de l’élection dans la douleur de Marie-Amélie Ferrand-Coccia au poste de 12e adjointe, il ironise : "Elle a été élue, non ?". Quant aux rumeurs selon lesquelles il n’aurait lui-même pas voté pour elle, il rétorque : "C’est n’importe quoi. En 6 ans, quand il y a eu conflit ouvert, la personne a été écartée. Le reste, ce ne sont que des chamailleries."Concernant Jean-Michel Jalabert, le maire confie lui avoir proposé de rester dans la majorité "à un poste d’adjoint. Il m’a demandé du temps pour réfléchir, et nous devions nous revoir le 13 novembre. Il a annulé à la dernière minute. Je ne sais pas quelles sont ses intentions. Moi, je veux rassembler, mais chacun est libre de ses choix. L’essentiel, c’est l’intérêt général."