Le Pr David Wallon explique que les premières démarches passent par le médecin traitant, qui connaît l’histoire du patient et peut identifier des troubles inhabituels. Si un bilan plus poussé est nécessaire, il oriente vers un centre mémoire, où un ensemble d’examens permet d’évaluer précisément les capacités cognitives.
L’évaluation repose sur un entretien approfondi, des tests neuropsychologiques et parfois des examens d’imagerie comme l’IRM pour observer l’état du cerveau. Dans certaines situations, une ponction lombaire ou un examen sanguin recherchant des biomarqueurs permet de confirmer la présence de la maladie.
Ce processus peut demander du temps, mais il garantit un diagnostic fiable, indispensable pour distinguer Alzheimer d’autres causes possibles de troubles cognitifs. Plus le diagnostic est posé tôt, plus il permet d’organiser le quotidien, de proposer des aides adaptées et de mettre en place un accompagnement efficace.
Le Pr David Wallon nous rappelle que consulter dès les premiers signes est déterminant.