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“O solitude” - Le Consort & Paul-Antoine Bénos

2025-12-09 70 Dailymotion

Subtitles in ENg/FRA

Concert enregistré le 31 octobre 2020 au Festival de Royaumont.
Téléchargez le programme complet : http://bit.ly/Programme-OSolitude

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00:47 - H Purcell - Ground
03:29 - H Purcell - Sonata a 4 parts ( Z 897)
10:36 - J Blow - Welcome, every guest,
13:50 - H Purcell - Fairest Isle
19:05 - N Mattei - Preludio, Bore
22:06 - H Purcell - Music for a while
25:37 - N Mattei - Andamento
27:25 - H Purcell - Curtain Tune
29:40 - H Purcell - O Solitude!
34:51 - H Purcell - Strike the viol
37:59 - J Blow - Ode of the death of Mr Henry Purcell
41:38 - J Eccles - The Mad Lover
45:38 - N Mattei - Sarabanda amorosa
47:57- H Purcell - Here the deities approve
52:01 - The three ravens (folksong)




Paul-Antoine Bénos-Djian, contre-ténor
Le Consort :
Théotime Langlois de Swarte et Sophie de Bardonnèche, violons
Louise Pierrard, viole de gambe
Justin Taylor, clavecin

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« Ô Solitude (...) / Que ces lieux consacrés à la nuit / Éloignés du monde et du bruit / Plaisent à mon inquiétude ! »... Les vers de O solitude, ce sommet de la musique baroque anglaise, sont en fait d’un Français, l’aventureux Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, adroitement traduit par la poétesse Katherine Philips, mais ils correspondent bien au génie de celui qui les a mis en musique, l’incontournable Henry Purcell. L’auteur de Didon et Enée avait en effet un talent inouï pour tout transformer en mélodie mémorable. S’il n’a pas connu la solitude lui-même, alors qu’il surplombait la scène musicale londonienne de l’époque de Marie II, éclipsant tous ses contemporains, c’est qu’il était un homme de troupe, familier des théâtres, où il enchaînait les productions.
Pour relire ses plus belles pages et parcourir celles de John Blow, dont Purcell a été l’élève, et de John Eccles, l’un des confrères qu’il croisait dans les coulisses, l’ensemble Le Consort fait à nouveau appel à une voix prometteuse, celle de Paul-Antoine Bénos, lauréat de Royaumont révélé en 2018 grâce à sa prestation dans le rôle-titre de Rinaldo de Haendel, sous la direction de Bertrand Cuiller.
Clôturer le Festival par les savoureuses intuitions de Purcell, le remarquable sens des contrastes des quatre jeunes musiciens et la voix charnelle et profonde du contre-ténor a du sens : il n’est que justice que cette édition, qui a été préparée dans la solitude d’un confinement sanitaire, s’achève par une célébration collective de la beauté !

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Concert filmé grâce au soutien du Syndicat mixte Val d’Oise Numérique.