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Le point sur l'explosion meurtrière dans l'Ain qui a tué 2 enfants de 3 et 5 ans et fait une trentaine de blessés

2025-12-16 7,544 Dailymotion

Le point sur l'explosion meurtrière dans l'Ain qui a tué 2 enfants de 3 et 5 ans et 17 blessés : ""C'était le chaos. Ça sentait fort le gaz à l'intérieur"

Deux enfants sont morts lors d'une explosion qui a eu lieu hier à 17h50 dans un immeuble de la commune de Trévoux, rapporte la préfecture de l'Ain dans un communiqué. Les autorités font état de six victimes à ce stade. Les enfants étaient âgés de trois et cinq ans. Dans un point presse, la préfète de l'Ain, Chantal Mauchet, indique qu'une "trentaine de personnes a été secourues".

Selon la préfète "beaucoup de personnes sont choquées, une cellule d’urgence psychologique" doit arriver sur place dans la soirée, et "des points de rassemblement de victimes sont mis en place".

Cinquante sapeurs-pompiers et 36 engins ainsi que les secours médicaux sont mobilisés. L'explosion s'est produite au rez-de-chaussée d'un bâtiment à usage d'habitation de quatre étages dans le quartier de Beluizon, détaille la préfecture.

"C'était le chaos. Ça sentait fort le gaz à l'intérieur", explique un témoin dans le "20 Heures" de France 2. L'immeuble ne s'est pas effondré, "mais il y a eu beaucoup de dégâts et de projections de matériaux, ça a fragilisé la structure", a expliqué à la presse la préfète de l'Ain Chantal Mauchet, qui s'est rendue sur place.

Environ 70 personnes vivaient dans ce bâtiment a indiqué à la presse le maire de Trévoux, Marc Péchoux, qui a activé un "plan communal de sauvegarde".

Près de 50 d'entre elles seront hébergées dans un gymnase pour la nuit, a-t-il poursuivi, déplorant une situation "dramatique".

Les recherches se poursuivent pour porter secours à d'autres victimes. Ce bilan reste provisoire. "Les pompiers sont toujours à pied d'œuvre" et "des équipes cynophiles recherchent d'autres potentielles victimes" dans les débris, a déclaré Chantal Mauchet, en appelant à rester à l'écart de l'immeuble qui reste "dangereux".

"Il fait nuit, donc on a ramené de l'éclairage, on a ramené des moyens supplémentaires pour étayer, pour s'assurer que les équipes travaillent en sécurité", a commenté le colonel Pierre-Maris Grandcolas du service départemental d'incendie et de secours (SDIS).

"On a besoin d'encore un petit peu de temps pour s'assurer qu'il n'y ait plus personne sous les décombres." Un périmètre de sécurité a été mis en place par les gendarmes.

"Les deux établissements scolaires situés à proximité ont subi des dégradations matérielles (bris de vitres) mais les responsables d'établissements ne signalent pas de blessés", détaille le communiqué de la préfecture. "J'étais dans le lycée, on a entendu un gros boum, ça a fait tout trembler ..) le lycée a été évacué", ont décrit à l'AFP deux élèves, Maylee et Lena. "On a paniqué", ont ajouté les jeunes filles.