A propos de l’affaire DSK
« Je suis comme tous les Français, j’ai découvert ces images à la télévision (…) sans connaître les tenants et les aboutissants. Il est difficile de se faire une idée (…). Il y a plusieurs niveaux qui expliquent la stupéfaction de l’ensemble des Français : d’abord le drame humain personnel d’un homme qui, il y a quelques jours encore, en tant que Directeur Général du FMI, [était] l’un des plus puissants du monde (…). Il faut être très prudent dans ce genre d’affaire. Respecter la présomption d’innocence est absolument essentiel (…). Dominique Strauss-Kahn est un adversaire politique mais je ne suis pas du tout à l’aise avec tout ça (…). Il y a des journalistes qui spéculent en disant que [cette histoire] profiterait à Jean-Louis Borloo (…), je ne suis pas du tout dans cet état d’esprit et je suis sûre que ce n’est pas du tout l’état d’esprit de Jean-Louis Borloo(…). Comment est-il possible qu’on tire des conclusions politiques face à ce drame humain ? (…). C’est absolument impensable (…). »
