Al Qarra - Le gouvernement égyptien est dos au mur. A peine le référendum constitutionnel achevée, il faut prendre des décisions difficiles en matière économique. L’Egypte, au plus bas depuis an, se débat avec de mauvais chiffres Le taux de chômage dépasse les 12%, la croissance atteint seulement 2% cette année, et le déficit budgétaire explose, à plus de 11% du Produit Intérieur Brut. De mauvais indicateurs, encouragés par la méfiance des investisseurs depuis la chute de Moubarak. Une situation qui n’a pas échappé à Hisham Kandil, le premier ministre égyptien, qui aura multiplié les annonces depuis l’été visant à réduire le déficit budgétaire. Mais bien peu se sont concrétisées.
En septembre, le premier ministre, annonçait une réforme du système de subvention du carburant, qui permettait d’obtenir de l’essence à un coût limité. La rationalisation annoncée, qui aurait eu pour effet une augmentation immédiate des coûts du carburant pour classes moyennes a provoqué une forte levée de boucliers. Finalement, la réforme doit encore être réétudiée avant d’être appliquée.
