Al Qarra - Plus de dix jours après la signature des accords de Libreville, la République centrafricaine attend toujours la formation d’un gouvernement d’Union nationale. L’une des conditions exigée par l’opposition et acceptée par le chef de l’Etat François Bozizé.
Une seule certitude, l’équipe ministérielle sera dirigée par Nicolas Tiangaye. L’ex-président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme a été nommé Premier ministre jeudi dernier, sur proposition unanime de l’opposition démocratique et de la coalition rebelle Séléka. A la tête de la délégation de l’opposition à Libreville, l’avocat peut se targuer d’une forte expérience politique. C’est lui qui avait présidé le Parlement de transition après la prise de pouvoir de François Bozizé en 2003.